Domenica - Teatro Nazionale. "Shakespeare e le Nuvole". L'ouvreur lance un "Mademoiselle" obsolète. Périmé. La femme à mine d’interlude ne demande plus rien. Juste. Se satisfaire de. Aller vers . . . Aborder le présent dans sa. Diversité. Jouer de Poésie entre les lignes du jour. Ne plus se demander. Comment être (au mieux), comment devenir, comment aimer. Dis, comment tu t'appelles ? Un claquement de porte et. Tout s'est envolé dans un fracas sublime. Comme un. Orage à la source de ses pupilles. Essere, non essere . . . "Se sia più nobile nella mente soffrire." Et tout s'est envolé . . . Une armée de cerfs-volants dans le ciel un peu vide. "Prendre de la hauteur", disait-IL. Regarder de l'extérieur. Les choses un peu moches. Indélébiles. Il . . . Mais elle . . . Joue au Pilou avec des lanceurs de maximes. Épais. "Meuf, t'as pas 25 centimes ?" Steuplaît . . . On s’imagine une (jeune) femme un peu volatile. Éthérée. Elle. Mais c'est une vieille dame . . . Qui a traversé . . . Oh oui Môssieur ! Traversé . . . Qui s’est usé l'iris dans. L’indicible. Mais . . . Pas que. Paquebot insubmersible. Recueille chiens errants, charmeurs de crocodiles. Et ce gosse qui rigole avec son air d’avoir tout compris . . . Elle a balancé les ordonnances. Et toutes les panacées qu'on nous vend dans les gondoles des supersouks sans âme. Elle va tellement mieux depuis. Pourtant, la colère, l’indignation profonde . . . L'ont remuée. Pas pour se répandre, ni fantocher sur les écrans stériles. Mais pour tenter de tenir sur cette planète qui arrache les fils . . . Qui déchire les enfants du miracle. Du miracle, oui. Dans l’inconcevable des planètes folles, dans l’imbitable de ces dieux belliqueux, dans l’infini de leurs mains, qui réinventent sans Poésie . . . Elle n’a pas de barre pour protéger son antre. Elle porte un foulard ( synthétique ). Un pull chauve-souris, des baskets roses. Et un anneau Claddagh . . . Elle écoute Varsovie. Katel. Sigur Rós, Cabadzi. ( . . . ) Elle a. Détaché ses cheveux et s'élance . . . Des toits de Melville, quand personne ne (la) regarde.
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ben (lundi, 16 mars 2015 11:34)
Je suis pas sur de comprendre la symbolique mais je crois que je connais cette personne. Une tres belle personne. Bises
Manon (mardi, 17 mars 2015 12:01)
Bel article. TOuchant.
matin-rouge (mardi, 17 mars 2015 19:37)
Merci les enfants. ^_^
Clairvie (mercredi, 18 mars 2015 12:09)
Êtes-vous la vieille dame ? Vous avez en tout cas un indéniable talent d'écriture.
Quelqu'un (mercredi, 18 mars 2015 14:55)
"Tu sais qu'on peut flotter au-dessus du sol
Rien qu'avec la parole ?
Je te jure ! On faisait ça quand j'étais enfant
Sur le terrain vague derrière chez mes parents"
C'est juste une question de conviction
Et je prie pour qu'il ait raison
Il y a quelque chose de magnifique dans son histoire
De savoir que si tout foire
Il nous en reste dans les tiroirs
Grâce à eux, eux qui ont reçu le feu sacré
Qui permet de tout voir
Eux, les machines à observer
Les machines à mettre des mots sur tout
Eux, qui écrivent plus vite que la pensée
Et avec ça, ils agrandissent la vie
Ils font apparaître les fils
Qui relient toutes les choses entre elles
Et ça leur donne le courage de tout affronter
Même la Kolyma.
En attendant moi...
En attendant moi quoi ?
Moi j'ai rien vu.